Lorsque l’on observe l’évolution de la Covid-19, il semblerait que les courbes de contamination aient eu des profils similaires durant ces deux dernières années. Toute variation d’amplitude de ces courbes semblerait dépendre des gestes barrières, des mesures restrictives mises en place par l’Etat et de l’évolution des variants. De plus, la vaccination a plus d’impact sur le développement de forme grave que sur les taux de contamination. 

La COVID-19 semble être une pathologie avec un profil épidémiologique saisonnier comme l’angine et la grippe, bien que celle-ci soit plus mortelle. Les nouveaux traitements mis sur le marché sont principalement symptomatiques c’est pourquoi nous n’observons pas de diminution de l’apparition de nouveaux cas. Cette absence de traitements préventifs, utilisables par l’ensemble des patients et empêchant la contamination nous porte à croire que cette pathologie sera récurrente jusqu’au développement ce type de traitement.

Lors de la crise de la COVID-19, le pharmacien s’est vu attribuer de nouvelles missions et un rôle d’acteur majeur de la santé. Les conséquences de cette crise ont été, entre autres, une forte contamination et un taux de mortalité élevé des patients à risque, en majorité polymédiqués.